XXIXe colloque du RPH : Les symptômes organiques, corporels et psychiques en psychanalyse
“L’inconscient ne déconne pas…” annonce Lacan : le symptôme est la preuve ! Celui-ci dérange ou incommode, fait souffrir, peut mener au sacrifice et à l’aliénation, jusqu’à parfois condamner l’être. Il reste pourtant éminemment complexe pour le sujet d’y renoncer, en ce qu’il constitue un compromis précieux entre son désir et ses défenses.
À partir de ce paradoxe, Freud affirme : “le symptôme est ce qu’il y a dans l’âme le plus étranger au moi”.
Bien souvent à l’origine de la demande de psychothérapie, la souffrance que génère le symptôme en fait un facteur puissant dans la traversée de la cure.
La psychanalyse a changé le sens du symptôme tel que proposé par la médecine classique grâce au travail associatif effectué par les patients, qui se mettent au défi d’en savoir quelque chose, et par la même, d’y pouvoir quelque chose. Ainsi, nous proposons lors de ce XXIXe colloque, d’étudier le symptôme selon trois déclinaisons : psychique, corporelle et organique.
Comment penser le symptôme à la lumière de la psychanalyse actuelle ?
Quelles sont ses intrications avec la jouissance ?
Quelles différences entre le soma et le corps ? Comment déchiffrer les énigmes du symptôme ?
Programme
Matinée :
Accueil du public 9h00-9h30
9h30 : Ouverture, Diane Sourrouille
9h40 : Ca se noue ou ça se dénoue ? Jean-Baptiste Legouis
10h00 : Le corps a ses raisons…, Julien Faugeras
10h20 : Discussion, modérateur : Fernando de Amorim
Pause (11h00 -11h20)
11h20 : En son corps défendant, Sara Buguet
11h40 : Le symptôme comme chiffrage de la jouissance, Julie Vu Tong
12h : Discussion, modérateur : Fernando de Amorim
Après-midi :
Déjeuner (12h30-14h30)
Ouverture de la salle à 14h00
Echanges avec des représentants du RPH (14h00-14h30)
14h40 : Les origines passionnelles du symptôme, Marine Lalonde
15h00 : Corps troué, corporéfié, fantasmé, Ouarda Ferlicot
15h20 : Des symptômes au symptôme psychanalytique, Laure Baudiment
15h40 : Discussion, modérateur : Fairouz Nemraoui
16h20 : Conclusion, Matthieu Julian
Pour en savoir davantage, vous pouvez avoir accès à la Revue de psychanalyse et clinique médicale: Les symptômes organiques, corporels et psychiques en psychanalyse.
XXVe colloque du RPH : La sexualité en psychanalyse – Sexualité féminine, quoi de neuf sur le continent noir ?
Pour clore notre triptyque sur la sexualité en psychanalyse, voici l’ultime volet : la sexualité féminine. Rapprocher sexualité féminine et psychanalyse va de soi : c’est en écoutant les femmes hystériques qui dépliaient associations, souvenirs et fantasmes sexuels que Sigmund Freud, à la fin du XIXe siècle, a ouvert la voie à un nouveau rapport à la parole. Un siècle plus tard, comment se présente à nous la sexualité féminine ? Fidèles amis de la médecine, nous échangerons sur les dernières connaissances médicales et biologiques en ce domaine. Nous donnerons bien sûr une part importante à la parole des psychanalysantes et psychanalysants pour éclairer l’énigme de la sexualité féminine. Les conceptions des premiers psychanalystes ont-elles encore leur place dans la clinique d’aujourd’hui ? Peut-on dire que le phallus régit encore et toujours l’univers symbolique de la sexualité, tous azimuts ? La différence organique serait-elle seule à définir l’être femme ou son mode de jouissance ? Les cliniciens du RPH vous convient à ce XXVe colloque qui s’annonce plein de surprises tant la question de la sexualité féminine reste ouverte.
Diane Sourrouille, Marine Lalonde, Jean-Baptiste Legouis
Programme
Matinée :
09H00 Accueil du public (9h-9h30)
9h30 / Ouverture : Aurélie Capobianco
9h40 / La sexualité féminine et la souffrance ou la question du masochisme? : Sara Buguet
10h / Le sexe féminin comme symptôme : frigidité, dyspareunie et vaginisme : Laure Baudiment
10h20 / Discussion Modératrice : Ouarda Naït Mouhoub
Pause (11h00 – 11h20)
11h20 / Quelques maux sur la jouissance féminine : Julien Faugeras
11h40 / Les a-femmées : Marie-Hélène Viel
12h00 / Discussion Modératrice : Ouarda Naït Mouhoub
Après-midi :
Déjeuner (12h30 – 14h30)
Ouverture de la salle à 14h
Échanges avec des représentants du RPH (14h00 – 14h30)
14h40 / Des maux d’amour : Diane Sourrouille
15h00 / Orgasme, amour et clitoris : Odile Buisson
15h20 / Ecce femen ? : Jean-Baptiste Legouis
15h40 / Discussion Modératrice : Julie Mortimore
16h20 / Conclusion : Edith de Amorim
XXIVe colloque du RPH : Sexualité masculine
Dès les premiers balbutiements de la psychanalyse, Sigmund Freud place au cœur de sa théorisation la sexualité humaine. En témoigne le Manuscrit E envoyé à Wilhelm Fliess en juin 1894. Cette place centrale de la sexualité, à ne pas confondre avec la génitalité, perdurera à travers toute son œuvre, au point de la faire qualifier par ses détracteurs de pansexualisme.
Dans le prolongement de notre réflexion sur le thème de la sexualité en psychanalyse, nous abordons aujourd’hui la question du côté masculin, après l’avoir abordé du côté infantile.
Qu’est-ce que la sexualité masculine ? Comment la caractériser ? Où se loge-telle, entre le biologique, le social, le culturel et le psychique ? Comment se dit-elle dans les cabinets des psychanalystes ?
Nous parlerons durant cette journée, à n’en pas douter, de phallus, de pénis, de désir, de jouissance, de fantasmes, de postures, des hommes et de leurs débandades, des femmes qui en ont et de celles qui n’en ont pas.
Nous vous invitons donc à nous rejoindre le samedi 20 avril 2013 dans la salle du conseil de la mairie du 9e arrondissement de Paris, pour la deuxième partie d’un triptyque qui interrogera, entre autre, la formule lacanienne : « Il n’y a pas de rapport sexuel. ».
Marine Lalonde
Jean-Baptiste Legouis
XXIIIe colloque du RPH : Sexualité infantile, Tabou or not tabou ?
« La restriction de l’activité sexuelle s’accompagne très généralement d’un accroissement de l’anxiété de vivre et de l’angoisse de la mort… » énonce Freud dans son article de 1908 : La morale sexuelle « civilisée » et la maladie nerveuse de notre temps. En 2012, est-il possible de poser quelques restrictions que ce soient à l’activité sexuelle humaine ? En 2012, anxiété de vivre et angoisse de la mort sont pourtant bel et bien présentes et bien portantes.
Alors ?
Alors, dans un premier temps, arrêtons-nous aux prémices de la sexualité, offrandes à des dieux toujours fâchés !
Intervenants :
Édith de Amorim, Fernando de Amorim, Laure Baudiment, Sara Buguet, Aurélie Capobianco, Julien Faugeras, Jean-Baptiste Legouis, Julie Mortimore, Marie-Hélène Viel
Les intervenants sont des membres cliniciens du RPH ayant une formation universitaire. Ils sont psychanalysants et occupent, vis-à-vis des personnes qu’ils reçoivent en consultation, la position de psychothérapeute ou de psychanalyste.
Le Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital, RPH – École de psychanalyse à Paris 75 vous propose un pont entre la théorie et la clinique, en vous faisant partager le questionnement de ses praticiens, engagés dans une interrogation de la psychanalyse par la clinique.
XXIIe colloque du RPH : La perversion sens dessus dessous
Si la névrose et la psychose ont trouvé avec Freud – pour la première – et Lacan – pour la seconde – des interlocuteurs privilégiés, la perversion reste, quant à elle, délaissée. Et pourtant, la perversion est présente, sous forme de trait ou de structure, dans le quotidien de la clinique psychanalytique dès ses débuts.
Au lieu de l’étudier, d’aucuns se gargarisent de ce que le DSM a aboli le mot perversion de ses entrées. Mais sans le mot, la chose réapparaît sous des agrégats tels que perversion narcissique, figures de perversion et autres bricolages rhétoriques des inspirés désespérants.
Lors de la séance du 9 avril 1913 de la Société psychanalytique de Vienne, Freud dit qu’il faut réconcilier les patients avec leur perversion. Dans cette même séance, il rappelle que la tâche de la psychanalyse « n’est pas de rendre les gens normaux, mais de faire d’eux des personnes cohérentes et de résoudre leur conflit. »
La psychanalyse peut être utile au pervers lorsqu’il est malheureux et qu’il se décide à rencontrer un psychanalyste. Quand cela se produit, la psychanalyse peut réconcilier l’être avec sa structure.
Nous vous attendons le 12 mai 2012 pour travailler sur une structure qui cherche pour ne pas trouver ce qu’il y a en dessous.
Les intervenants sont des membres cliniciens du RPH ayant une formation universitaire. Ils sont psychanalysants et occupent, vis-à-vis des personnes qu’ils reçoivent en consultation, la position de psychothérapeute ou de psychanalyste.
Le Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital, RPH – École de psychanalyse à Paris 75 vous propose un pont entre la théorie et la clinique, en vous faisant partager le questionnement de ses praticiens, engagés dans une interrogation de la psychanalyse par la clinique.
Revue n° 30 : “La perversion”
XVIIIe colloque du RPH : Phobie, symptôme ou structure ?
Si Arès (Ἄρης) peut terroriser les braves sur le champ de bataille, il n’en reste pas moins que son fils, Phobos (Φόβος), a également le pouvoir de semer la terreur en provoquant une peur panique dans le cœur des hommes.
Après le colloque sur la névrose hystérique et celui sur la névrose obsessionnelle, le RPH se consacre, dans cette continuité de questionnement sur les grandes structures psychiques, à la névrose phobique.
Que fait un clinicien face à une personne qui souffre de phobie ? Quelles sont les fonctions de la phobie et que se cache-t-il derrière cette peur pour le moins handicapante ? Quelle cartographie pour nous orienter dans l’océan clinique ?
A une période où le terme de phobie semble de plus en plus vulgarisé, voire galvaudé, où l’on voit se développer dans les manuels de psychiatrie actuels un véritable délitement de la notion de structure psychique, nous tenterons d’y voir plus clair sur la question que nous pose la phobie.
Julien Faugeras
Sara Buguet
Avec la participation de :
Édith de Amorim, Fernando de Amorim, Laure Baudiment, Sara Buguet, Nadine Daquin, Julien Faugeras, Julie Gonzales, Marine Lalonde, Jean-Baptiste Legouis, Ouarda Nait Mouhoub, Diane Sourrouille, Marie-Hélène Viel.
XVIIe colloque du RPH – Toc toc toc !!! Destins de la névrose de contrainte
« To die, to sleep, To sleep, perchance to dream… »
“Mourir, dormir, Dormir, rêver peut-être…”
William Shakespeare, Hamlet , Acte III, scène 1
Il y a cent ans Sigmund Freud publiait l’article « Bemerkungen über einen Fall von Zwangsneurose » (Remarques sur un cas de névrose de contrainte) devenu fameux sous le nom de « L’homme aux rats ».
Il posait dans ce texte les bases de l’articulation théorico-clinique psychanalytique autour de la névrose obsessionnelle, proposant une lecture métapsychologique des symptômes de son patient et du déroulement de sa cure.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle se sont développées de nouvelles théories cognitives, et dans le même temps les classifications psychiatriques ont évolué. Dans le DSM IV il est question de Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC) qui entre dans la catégorie des troubles anxieux et de personnalité obsessionnelle compulsive.
Nous questionnerons au cours de cette journée la pertinence de ces différentes approches en nous appuyant sur des témoignages cliniques. Sans oublier l’enseignement précieux de Jacques Lacan et cette formule extraite du séminaire XVIII (D’un discours qui ne serait pas du semblant), à savoir : « L’obsessionnel se dérobe simplement de ne pas exister. ».
Jean-Baptiste Legouis
Fernando de Amorim
Avec la participation de :
Édith de Amorim, Fernando de Amorim, Laure Baudiment, Sara Buguet, Nadine Daquin, Julien Faugeras, Julie Gonzales, Jean-Baptiste Legouis, Alfonso Santarpia.
XVIe colloque du RPH : L’hystérie, d’hier à aujourd’hui. Réflexions à partir de cas cliniques
À la fin du XIXe siècle, la médecine est mise à mal par des malades qui présentent des troubles corporels pour lesquels on ne trouve pas d’explication rationnelle. Cette souffrance qui ne peut s’exprimer par la parole va néanmoins trouver des oreilles pour l’écouter, celles du médecin Sigmund Freud.
En s’appuyant sur le discours des patientes et sur son élaboration de l’inconscient, il va mettre en place un nouveau procédé thérapeutique qui s’affinera petit à petit : la psychanalyse. Si l’écoute du discours de ses patientes a poussé Freud à créer un nouveau dispositif clinique, il semble que l’hystérie n’ait de cesse d’interroger notre savoir et nous contraigne à modifier notre mode opératoire. Du fait des symptômes corporels que le patient présente, l’hystérie nous exhorte à réinventer la clinique, dans le sens d’un partenariat, entre le médecin et le psychanalyste. Mais quelles sont les figures de l’hystérie aujourd’hui ? Qu’en est-il de l’hystérie masculine ?
Quelle est la différence entre les symptômes hystériques et la structure psychique appelée hystérie ? Comment mettre en place un dispositif afin de prendre en charge le patient pour qu’il puisse vivre mieux ? Voilà un certain nombre de questions auxquelles nous tenterons de répondre, lors de ce colloque, en nous appuyant sur des cas cliniques, d’hier à aujourd’hui.
Julien Faugeras
Fernando de Amorim
XVe colloque du RPH : Quel autre dans la gestation pour autrui ?
Pas d’utérus mais mon enfant ! Telle est la première partie de la donne qui – semble-t-il – sera donnée pour recevable à l’horizon de 2009 lorsque seront réétudiées les lois bioéthiques ! Pourtant, est-ce vraiment si sûr que ni médecins, ni juristes, ni citoyens n’y trouvent absolument rien à y redire ?
Par compassion, ou par nécessité, je porte l’enfant du mari de celle qui ne peut mais ! Voilà la seconde partie – plus délicate celle-là – de cette donne passée au crible du Sénat ! A lire les précautions lexicales qui entourent la candidature à la gestation pour une autre – dédommagement raisonnable et non rétribution, gestatrice et non mère porteuse… – on comprend que se joue ici une partie dont les règles pour la plupart sont encore inconnues – méconnues ? – !
Technique contre Nature ? On peut entendre les arguments du camp qui auréole la Technique des bienfaits supérieurs apportés par l’intelligence aux aberrations de l’aveugle Nature puisqu’aussi bien ils y en a et non des moindres ! Mais pourquoi ne pas écouter aussi ce qui bruisse en coulisse de cette mirobolante scène technique et qui en sait long sur « l’éblouissement scientifique » ou sur ce désir qui ne sacrifierait rien à quiconque et encore moins au principe de réalité.
C’est l’invitation que vous fait le RPH en cette veillée de révision des lois bioéthiques de venir fourbir vos idées et autres arguments.
Édith de Amorim
Programme
Accueil du public 08h 30
09h00 Ouverture. Edith de Amorim, RPH
09h20 Erik Chauvin Labourdarie, Avocat à la Cour
09h40 Jacques de Mouzon, Médecin
10h00 Discussion. Modérateur : Julien Faugeras, RPH
10h30 Catherine Poirot, Médecin
10h50 Sylviane Agacinski, Philosophe
11h10 Discussion. Modérateur : Jean-Baptiste Legouis, RPH
11h40 Fernando de Amorim, RPH
12h00 Marie-Thérèse Hermange, Sénateur de Paris
12h20 Discussion.
Déjeuner (12h 40 – 13h45)
14h00 Monique Bydlowski, Psychiatre
14h20 Anna Grabinski, Docteur en droit
14h40 Discussion. Modérateur : Laure Baudiment, RPH
15h10 Geneviève Delaisi de Parseval, Psychanalyste
15h30 Stéphane Saint Léger, Gynécologue
16h10 Discussion. Modérateur : Julien Faugeras, RPH
16h30 Conclusion. Édith de Amorim, RPH
XIVe colloque du RPH : Le syndrome de fatigue chronique
La fatigue est une des plaintes les plus fréquentes et les plus difficiles à gérer. Nous savons qu’une personne sur quatre qui consulte un médecin dit vivre dans un état de fatigue important.
Le premier défi est d’en trouver la cause : seuls les traitements étiologiques sont efficaces. Le second défi consiste à gérer les patients dont la cause de leur fatigue n’est pas mise en évidence.
Nombreux sont les médecins confrontés dans leur quotidien clinique au syndrome de fatigue chronique (SFC). Dans ce syndrome, les patients se plaignent d’une fatigue qui dure depuis au moins six mois. Les informations cliniques recueillies jusqu’à présent ne nous permettent pas de tirer de conclusions sur les causes de ce syndrome. Plusieurs traitements – médicaux et psychiques – ont été tentés par les personnes qui en souffrent. Les patients cherchent très souvent le médecin pour se plaindre des symptômes qui les accablent tels : l’épuisement, l’insomnie, les maux de têtes, les pertes de mémoire.
Il est important de signaler que, selon la littérature spécialisée, le SFC ne se caractérise pas uniquement par une fatigue chronique, mais également par d’autres symptômes, comme des douleurs musculaires et articulaires. Il faut signaler que tous ces symptômes surviennent sans que le médecin ne puisse les articuler à une quelconque maladie. Comme les patients se plaignent aussi d’avoir de fortes difficultés à effectuer les tâches quotidiennes, tout laisse à penser que ce syndrome rend la vie difficile, voire insupportable. Du point de vue médical, le praticien ne trouve pas de cause organique qui puisse justifier ces symptômes diffus. Il a été observé qu’un évènement déclencheur peut être repéré, qui peut aller de l’infection virale au traumatisme psychique. Pourtant, en psychothérapie ou en psychanalyse, dès que la fatigue cède de sa position principale dans le discours du patient, c’est alors au tour de la détresse, de la culpabilité, du sentiment de punition et de l’agressivité de prendre le relais !
C’est en partant de l’expérience commune aux médecins, aux psychothérapeutes et aux psychanalystes mis face à ce syndrome, que nous souhaitons nous arrêter, ce 5 avril, sur les perspectives ouvertes par la clinique actuelle du syndrome de fatigue chronique.
Programme
Accueil du public 08 h 30
09h00 : Ouverture : Laure Baudiment (Psychothérapeute)
09h10 : Nicole Sellès (Association C.F.S./S.P.I.D.)
09h30 : Hugues Rousset (Médecin)
09h50 : Fernando de Amorim (Psychanalyste)
10h10 : Discussion. Modérateur : Julien Faugeras (Psychothérapeute)
10h40 : David Tessier (Ostéopathe)
11h00 : Alain et Laurence Taieb (Médecins)
11h20 : Jean-Baptiste Legouis (Psychothérapeute)
11h40 : Discussion. Modérateur : Julien Faugeras (Psychothérapeute)
14h00 : Claire Tarragano (Médecin)
14h20 : Françoise Rosenblatt (Association Enfance et Partage)
14h40 : Bernard Ruiz (Médecin)
15h00 : Discussion. Modérateur : Julien Faugeras (Psychothérapeute)
15h20 : Josée Bolliet-Renaud (Médecin)
15h40 : Catherine Eychenne (Médecin)µ
16h00 : Françoise Becavin (Association C.F.S./S.P.I.D.)
16h20 : Discussion. Modérateur : Julien Faugeras (Psychothérapeute)
16h40 : Conclusion : Laure Baudiment (Psychothérapeute)
XIIIe colloque du RPH : Gender, l‘identité sexuelle
Gender ? Qu’entend-on par là, par ça, cet anglicisme ? On entend le genre, mais en français le mot est par trop grammatical ! Il semble que gender ait plus à voir avec le « sexe » français que le « sex » anglais qui ne jouit pas d’autant d’acceptions ! Mais si on peut dire « sexe », alors pourquoi « gender » ? Première question à poser à ceux qui emploient, en France, le mot en question. Voilà les chirurgiens déjà sur la sellette.
Gender pour une identité sexuelle donc. Du vrai qui sonne faux et du faux qui fait plus vrai que nature, tout dépend du registre où l’on se situe pour parler de son « gender », un peu comme les deux ailes qu’aurait la grenouille de Prévert, juste « avant l’e ».
Gender, un jeu de mots ? Une façon de parler d’un semblant, d’un décrochage de lune, de vieilles lunes ?
Un jeu de maux ? Du plus supportable au pire ! Qui soulève la question de la limite de la demande et le problème d’y répondre. Au tour des psychanalystes de rejoindre les médecins sur l’estrade pour tenter d’apporter leur savoir faire à la construction de l’édifice pisan de l’identité sexuelle, autrement dit du gender.
Gender : mot mis sur un des nombreux tourments du genre humain depuis que le monde est monde et dont le scalpel du chirurgien aurait enfin triomphé ? Nous en saurons plus en assistant au colloque que le RPH organise à l’hôpital Saint-Louis avec le groupe Gender.
Programme
Accueil du public 8h30
09h00 : Ouverture : Fernando de Amorim (Psychanalyste)
09h10 : La chirurgie du transsexualisme, Xavier Latouche (Chirurgien plasticien), Michel Schouman (Chirurgien uro-andrologue)
09h40 : Discussion, Modérateur : J.-B. Legouis (Psychothérapeute)
10h20 : Après 25 ans, les nouvelles demandes des transsexuels, Marie-Odile Ganne-Devonec (Psychiatre-Psychanalyste)
10h40 : Prise en charge psychothérapique des transsexuels. Transfert et contre-transfert, Marie-Laure Peretti (Psychothérapeute)
11h00 : Discussion, Modérateur : Jean-Baptiste Legouis (Psychothérapeute)
11h20 : Chirurgie réparatrice sexuelle dans l’affirmation du genre chez la femme, Xavier Latouche (Chirurgien plasticien), Chantal Higy-Lang (Psychothérapeute, sexologue)
11h40 : Discussion
14h00 : Et Dieu Créa l’homme à son image, Michel Schouman (Chirurgien uro-andrologue), Laurent Malterre (Psychothérapeute, sexologue)
14h30 : Discussion, Modérateur : Jean-Baptiste Legouis (Psychothérapeute)
14h50 : Parentalité et transsexualisme, Nicolas Rahmani (Psychologue)
15h20 : « La mue », Nicole Charpy (ORL phoniatre)
15h40 : Evolution des images vocales dans la transformation masculin-féminin, Lucile Girard (Orthophoniste)
16h00 : Discussion, Modérateur : Jean-Baptiste Legouis (Psychothérapeute)
16h20 : Conclusion, Jean-Baptiste Legouis (Psychothérapeute)
XIIe colloque du RPH : La plainte en médecine et en psychanalyse, l’arbre qui cache la forêt ?
La plainte est une constante dans la clinique, quelle soit médicale, chirurgicale ou psychanalytique. C’est d’ailleurs la plainte qui pousse les patients à venir nous consulter. La plainte est normalement définie comme l’expression vocale – par des paroles ou des cris – de la douleur, de la gêne, de la souffrance difficile, voire impossible, au patient de gérer par lui-même. C’est par la plainte que le patient nous communique ses symptômes. La clinique nous a appris que la plainte est une manière aussi de signaler un malaise d’un autre ordre. Lequel ? Les plaintes incompréhensibles au premier abord ou difficiles à saisir, mettent inévitablement le clinicien dans un état d’attention redoublé car sa crainte, qu’il soit médecin, chirurgien ou psychanalyste, est de passer à côté de quelque chose de plus grave ou à risque létal pour le patient.
Dans une société où désormais le patient, parfois, est plus informé sur sa maladie que le praticien, il est très difficile de poser un diagnostic clair quand, tout naturellement, le patient se garde de dire les détails de ce qui le fait souffrir. Un tel comportement ne signifie pas que le patient ne veut pas nous confier son intimité, cela peut tout simplement dire que de lui, le patient ne connaît pas grand’ chose. Après avoir entendu la plainte, posé le diagnostic et proposé la thérapeutique, nous pouvons remarquer que quelquefois le patient recule. Veut-il rester dans sa plainte ? N’accepte-t-il pas le diagnostic ? Est-ce cette thérapeutique qu’il refuse ? De telles situations exigent du praticien un positionnement qui, parfois dans le quotidien de sa pratique, peut lui faire défaut.
C’est dans le but d’étudier les façons que les uns (médecins, chirurgiens) et les autres (psychanalystes, psychiatres, psychologues) ont trouvé pour se sortir de l’embarras de la plainte que nous avons choisi le thème de ce colloque
Participants :
Jean-Baptiste Legouis, Psychothérapeute – Gérard Flageul, Chirurgien – Jacques Rapoport, Médecin Généraliste – Rami Selinger, Chirurgien – Guy Rosolato, Psychanalyste – George Lacoeuilhe, Chirurgien – Luiz Eduardo Prado de Oliveira, Psychanalyste – Pascal Cohen, Interniste – Alain Laraby, Avocat – Luciana Loïal, Psychothérapeute – Serge Mandel, Ophalmologiste – Fernando de Amorim, Psychanalyste.
XIe colloque du RPH : Quid de l’urgence en médecine et en psychanalyse
Au cours de ses colloques, le RPH a été amené à mettre en question les praxis médicales et psychanalytiques autour de pathologies (toxicomanies, obésité, épilepsie) ou de grands thèmes (vérité, langage). Il semble que la question de l’urgence s’impose.
Du côté de la médecine il y a évidence de l’urgence ne serait-ce que par l’existence des services hospitaliers spécialisés dans son accueil et son traitement. Il nous paraît intéressant de mieux connaître les modes de fonctionnement de l’urgence de ces services (« classiques » et psychiatriques), des médecins généralistes et de ceux se déplaçant à domicile. Le SAMU social – qui va à la rencontre des personnes les plus précarisées – est-il un service d’urgence ?
Du côté de la psychanalyse il y a une apparente contradiction. On peut penser a priori que la démarche psychanalytique est un dispositif qui prend son temps, s’organise dans le long terme. Cela est vrai, mais au cours de ce long parcours des moments d’urgences peuvent se présenter. Que fait un psychanalyste lorsqu’un patient lui parle de suicide ?… Le psychanalysant avance, recule, piétine, esquive, fait des bonds, des faux bonds, campe sur ses positions, tourne en rond. Sans parler d’urgence Lacan, dans « Le temps logique… », parle d’un moment de hâte. La suspension de la séance ne se fait-elle pas dans un sentiment d’urgence ?
Qui, aujourd’hui, accueille l’urgence et comment ? Médecin généraliste, médecin urgentiste, service d’urgence psychiatrique, service téléphonique, SOS médecin ?
Cette journée sera l’occasion de réfléchir aux trois temps de l’urgence : avant l’urgence (peut-on prévenir une situation d’urgence ?), la gestion de l’urgence en elle-même (par l’urgentiste (généraliste ou le spécialiste) et après l’urgence (ce qui justifie entre autre, l’existence du SÉTU ? du RPH).
Participants :
Jean-Baptiste Legouis, psychothérapeute – Philippe Safar, chirurgien – Nadine Daquin, psychothérapeute – Vladimir Mitz, plasticien – Laurent Hass, urgentiste – Maurice Mimoum, chirurgien – Anne-Fanny Loaw, médecin, orientation acupuncture – Fernando de Amorim, psychanalyste – Jean-Pierre Orsini, SOS Médecin – Joseph Lana, psychanalyste – Grégoire Caffin-Le Dû, Samu Social – Rami Sélinger, Chirurgien.
Xe colloque du RPH : Où est le handicap ? Vivre, soigner, parler, dans la cité
En 2002, le Président de la République, monsieur Jacques Chirac, a déclaré que le handicap serait une des priorités nationales de son deuxième mandat. La prise en charge du handicap en France, semble effectivement lacunaire.
Mais, plutôt que de se cantonner à combler un retard parfois réel, parfois fantasmatique sur nos voisins, il serait salutaire de s’interroger sur ce qu’implique le terme de « handicap ». Il recouvre une réalité vaste ; tout en proposant une vision subjective et révisable. En effet, le « handicapé » révèle une situation et non pas un individu ; et cette confusion aggrave encore le malaise.
La psychanalyse en tant que clinique a un rôle à jouer auprès des individus qui connaissent cette situation.
À travers l’exemple du Syndrome de Moebius, affection dont les symptômes divergent d’un individu à l’autre, nous pouvons voir que le handicap ne se place pas au même niveau pour les uns et pour les autres. Ce colloque a pour objet de confronter, les expériences et les désirs d’individus atteints de déficiences physiques ou mentales, avec les pratiques et comportements, des familles, personnels médicaux, politiques, psychistes et psychanalystes qui les entourent. Le RPH souhaite y aborder des questions d’esthétiques, de prévention et de confort afin de permettre aux individus qui ressentent le handicap, de s’affranchir de cette condition.
Nous vous attendons nombreux.
Participants :
Ouverture, Louise Béraud, étudiante (RPH) – Eric Beaumard, sommelier, Marie-Christine Agon, psychosociologue – Didier Derrien, entraîneur sportif – Jean-Baptiste Legouis, Psychothérapeute (RPH) – Stéphane Guéro, chirurgien – Simone Korff-Sausse, psychanalyste – Isabelle Eyoum, orthophoniste, Francis Renault, neurophysiologue – Pascale Gavelle, psychologue – Philippe Lebeau, patient IMC –Fernando de Amorim, psychanalyste (RPH) –Maïmouna Touré, étudiante (RPH) – Philippe Saffar, chirurgien
Date du colloque : 01/04/2006
VIIIe colloque du RPH : Désir d’enfant ? Approches médicales, juridiques et psychanalytiques
Désir d’enfant ? C’est la question que les membres du Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital ont retenu pour leur prochain colloque. Il semble que nous ne puissions lire ce désir que par l’articulation de quatre nœuds où nous pouvons trouver le désir du géniteur, de la génitrice (qui peuvent ou non devenir père et ou la mère), de l’infans (qui deviendra peut-être enfant) et de l’Autre (« le lieu d’où peut se poser là lui –à l’être parlant- la question de son existence »).
Le désir de ces quatre intervenants se présentent de plusieurs manières. Les médecins (gynécologues, pédiatres, généralistes, …), les juristes et les psychistes (psychiatres, psychologues, psychothérapeutes) et psychanalystes, vivent cela de plusieurs manières au quotidien de leur exercice, quelquefois même sans le savoir.
C’est dans la logique d’une praxis articulée par un partenariat engagé avec la médecine, avec la Cité, que le RPH vous invite à venir travailler, interroger et partager les expériences.
Participants :
Fernando de Amorim, psychanalyste (RPH) – Michelle Chazey, gynécologue (RPH) – Dominique Miller, psychanalyste (ECF) – Olivier Sibony, gynécologue-accoucheurs (AP-HP) – Jean-Baptiste Legouis, psychothérapeute (RPH) – Catherine Vacher-Vitasse, gynécologue (ACF) – Frédérique de Ona, psychiatre (FCL) – Robert Reach, avocat – Stéphane di Vittorio, Médecin – Maïmouna Touré, étudiante (RPH) – Véronique Chauveau, Avocat – Patricia Hadjadj, médecin généraliste – Delphine Chardin-Azincourt, médecin généraliste (RPH).
VIIe colloque du RPH : L’obésité et l’obèse, Approches médicales et psychanalytiques
Soucieux des problèmes de la Cité, le RPH dédiera ce colloque à l’obésité et à la vie des personnes souffrantes d’excès pondéral. Les troubles de la santé provoqués par l’obésité sont, selon les médecins, multiples : problèmes veineux, cardio-vasculaires, respiratoires. L’obésité est considérée comme une maladie. Il s’agit de l’inflation du tissu adipeux.
Quelle est la position du médecin face à ce qui, depuis peu, en France, est qualifié d’épidémie ?
Le psychanalyste a-t-il son mot à dire dans la clinique médicale de l‘obésité ? Oui, si ce mot fait écho à l’obésité en tant que nouveau symptôme et qu’il est adressé à l’obèse souffrant et désireux de savoir.
Nous vous attendons nombreux.
Participants :
Fernando de Amorim, psychanalyste – Luc Petit, médecin – Anne-Sophie Joly, C.N.A.O (Collectif National des Associations d’Obèses) – Jean-Baptiste Legouis, psychothérapeute – Marie Citrini, C.N.A.O – Gisèle Harrus-Revidi, psychanalyste – Marie Gagnon, médecin – Rami Selinger, chirurgien – Claude Halmos, psychanalyste – Sonia Ryba, médecin – Marlène Galantier, médecin.
Date colloque : 04/12/2004
VIe colloque du RPH : Ces douleurs incompréhensibles, La clinique psychanalytique du malade souffrant d’algodystrophie
Selon les médecins, l’algodystrophie ou l’algoneurodystrophie se manifeste par une douleur ressentie dans une ou plusieurs régions articulaires, d’intensité variable ou permanente ou encore survenant lors de la mobilisation de l’articulation de sa mise en charge, entraînant une impotence fonctionnelle importante : le malade « protège » son articulation. La région atteinte est rouge, chaude, tuméfiée, son aspect inflammatoire.
Toujours selon eux, l’algodystrophie guérit après une période dont la durée est imprévisible : de quelques semaines à plusieurs mois. Cette maladie, encore mal expliquée, récidive parfois. C’est pour cette raison que nous avons décidé de l’étudier avec les médecins et les chirurgiens, en introduisant un élément nouveau dans la tentative de savoir ce que sait et veut dire le corps souffrant. Ce élément nouveau est le désir inconscient.
Cependant, pour savoir sur ce désir inconscient, il faudra le désir du médecin de cônifier le transfert, le désir de savoir du patient et le désir de psychanalyste.
C’est la mise en place de cette stratégie que nous avons étudiée.
Participants :
Philippe Saffar, chirurgien – Fernando de Amorim, psychanalyste – Alain Serrie, médecin, Jean-Baptiste Legouis, psychothérapeute – Laurence Croix, psychanalyste – Laurence Selinger, pianiste – François Sauvagnat, psychanalyste – Stéphane Romano, chirurgien – Rami Selinger, chirurgien.ne psychose dans un service d’hématologie : Martine Ruszniewski – Philippe Casassus -Carole Jegou – Catherine Voisenet
Date du colloque: 03/04/2004
IIe colloque du RPH – L’inconscient à fleur de peau, Psychanalyse et dermatologie
« Un patient que j’observe actuellement se laisse détourner de tous les intérêts de la vie par le mauvais état de la peau de son visage. Il affirme avoir dans le visage, des points noirs et des trous profonds que tout un chacun lui regarde. L’analyse démontre qu’il joue tout son complexe de castration sur la peau ».
Sigmund Freud. L’inconscient. 1915
Le colloque du RPH de cette année sera consacré à l’étude des rapports entre les pathologies dermatologiques et l’inconscient.
Quelques-uns font des hypothèses sur la psychose et les maladies de la peau ; d’autres parlent de névroses. Freud en parlant du patient cité en exergue (il s’agit fort probablement de Serguéi Constantinovitch Pankejeff), évoque dans le même paragraphe le caractère hypocondriaque, l’hystérie et la névrose de contrainte. Cela vient signaler combien il est nécessaire pour le psychanalyste de pouvoir s’exercer au maniement du diagnostic structurel.
Nous avons donc invité des praticiens pour discuter sur les problèmes mais surtout sur les solutions cliniques adoptées face aux malades dermatologiques.
En résumé, notre colloque s’appuiera sur trois axes : la différence entre corps et organisme en dermatologie, le relais entre médecin et psychanalyste et la direction de la cure donné par ce dernier au sujet souffrant des effets de l’inconscient dans la peau, voire dans la chair.
Participants :
Agnès Aflalo (psychanalyste), Liliane Laroche (Dermatologue, Chef du service de dermatologie de l’hôpital Avicenne), Patrick Knipper (chirurgien plasticien), J.Jacques Bonamour du Tartre (Psychiatre, Psychanalyste), Claude Benazeraf (dermatologue), Danielle Pomey-Rey (Psychiatre, Psychanalyste, Dermatologue – Cercle d’Etudes et de Rapprochement de la Dermatologie et de la Psychanalyse), Pierre Streliski (Psychanalyste), Jean-Michel et Barbara Carpentier et Guenaëlle Riou (Association Naevi), Samuel Lepastier (Psychanalyste).
Date du colloque : 25/03/2000