Docteur F. de Amorim
Paris, le 2. XII. 2013
À Monsieur François Hollande, Président de la République Française, Madame Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la Santé, Madame Geneviève Fioraso, Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche,
C’est en partant d’un constat très simple et constant avec d’un côté, des jeunes gens désireux de commencer à travailler avec la clinique et de l’autre, des patients en situation financière précaire, voire misérable, que je soumets solennellement à votre haute bienveillance et grande expertise les propositions suivantes :
En tout premier lieu, il convient de permettre aux étudiants de recevoir des patients, sous supervision clinique d’un aîné, dès les premières années de cursus universitaire de psychologie et, par voie de conséquence, de permettre que ces consultations puissent avoir lieu dans les locaux publiques (écoles, mairies, dispensaires…) lorsque ces lieux sont disponibles.
De cette manière, qui est mienne depuis 1991, et d’après une idée de Freud en 1918, vous :
- faciliterez la professionnalisation des jeunes ;
- faciliterez l’apaisement de nos concitoyens ;
- ferez faire des économies aux caisses de l’Etat car ces consultations sont payées en fonction des moyens des patients et non remboursées ;
- apporterez de l’argent aux caisses de l’Etat car ces jeunes se préparent à être des praticiens qui déclareront des revenus.
Voici le bilan 2013 des cliniciens du RPH :
- Nombre des consultations des 11 membres cliniciens en 2013 : 22 207.
- Subvention demandée à l’Etat : 0.
Je vous saurai infiniment gré, Monsieur le Président, Mesdames les Ministres, d’une réponse favorable à cette requête, vieille désormais de quelques décennies, car il s’agit d’une proposition de cliniciens, c’est à dire de gens du terrain, de gens qui proposent aux décideurs des solutions concrètes, du point de vue économique, social, de santé corporelle et mentale, pour l’avenir professionnel de nos jeunes, de notre population et de notre pays.
Cordialement.