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Blocage psychologique : comment reprendre goût au travail à Paris 18e ?

Chloé Beaussant

Paris le 15 juillet 2019

 

Epuisement professionnel, burn-out ou son contraire bore out que constitue un sentiment d’ennui au travail, sentiment d’échec, d’être débordé ou non reconnu pour ses compétences… Pourquoi certaines personnes ne parviennent-elles pas à s’épanouir professionnellement ?

Alors que pour certains le travail est synonyme d’épanouissement, il revêt pour d’autres un caractère de contrainte et est générateur de souffrances. Quand ces souffrances envahissent l’univers professionnel d’une personne, c’est la conservation de son emploi qui vient à être menacée.

 

A la recherche d’une place professionnelle

Les raisons mises en avant par les personnes qui peinent à s’inscrire dans un champ professionnel sont variées : absence d’offres d’emploi, propositions d’emplois sous-qualifiés ou dont la rémunération ne convient pas, candidature non retenue ou sans suite à l’issue d’un entretien d’embauche, etc. Toutes ces raisons, prises isolément et quand elles restent ponctuelles, ne sont que le reflet des difficultés du marché du travail auquel chacun a à se confronter. Néanmoins, lorsque ces motifs viennent se répéter sans que jamais la personne ne parvienne à trouver sa place, ces échecs réitérés signalent une difficulté plus profonde dont l’univers professionnel n’est que le terrain d’expression.

 

L’angoisse que recouvre la difficulté au travail

C’est donc bien souvent par la répétition que cette difficulté devient repérable. En se faisant porte-parole d’une angoissegénéralement non identifiée comme telle, l’inconscient opère un déplacement entre la source de l’angoisse et sa manifestation dans le travail.

En 1915, Freud signale la valeur du travail pour un individu, en cela qu’il participe à son équilibre psychique et à l’ancrer dans la société, parmi les autres : « Aucune autre technique pour conduire sa vie ne lie aussi solidement l’individu à la réalité que l’accent mis sur le travail, qui l’insère sûrement tout au moins dans un morceau de la réalité, la communauté humaine. La possibilité de déplacer une forte proportion de composantes libidinales, composantes narcissiques, agressives et même érotiques, sur le travail professionnel et sur les relations humaines qui s’y rattachent, confère à celui-ci une valeur qui ne cède en rien à son indispensabilité pour chacun aux fins d’affirmer et justifier son existence en société. » (1)

Dans ce court extrait, Freud indique comment le travail permet de lier les différentes composantes d’un être humain en les sublimant, permettant dès lors que le travail devienne source de satisfaction et participe au sens qu’un individu donne à son existence.

Quelles perspectives pour une reprise du travail ?

A l’inverse, la difficulté à s’inscrire dans le travail peut générer une souffrance importante et, avec le temps, renforcer un manque d’estime ou de confiance en soi. Devant ces difficultés, dont la répétition vient signaler une incapacité à se sortir de l’impasse, la rencontre avec un psychothérapeute ou un psychanalyste peut constituer une solution et permettre que se dénoue le nœud ayant jusqu’ici fait obstacle au travail.

 

Le prochain colloque du RPH-école de psychanalyse se propose d’explorer, le 23 novembre 2019, la question du travail, autour de la question suivante : « Quelles souffrances au travail ? »

 

(1) FREUD S., 1915. Le malaise dans la culture, PUF, Qaudrige, 2011