Avec l’aimable participation de professionnels de la chirurgie plastique et orthopédique
Depuis sa création, le RPH – École de Psychanalyse, met au cœur de son projet le dialogue et le partenariat avec les médecins, les chirurgiens, les psychiatres et les universitaires. Les fruits de cette politique clinique sont nombreux et servent quotidiennement dans la rencontre avec les premiers concernés, les patients. Directement inspirées de l’expérience de Fernando de Amorim avec les chirurgiens, la « technique de l’écarteur » ou encore la cartographie de la clinique avec le malade, le patient et le psychanalysant à l’usage des médecins, psychistes et psychanalystes en institution et en ville ». Ces outils orientent la praxis – πραξις, l’action – des psychothérapeutes et psychanalystes.
Notre invitation pour cette journée d’étude est de vous proposer de remettre au goût du jour cette discussion entre chirurgiens et psychistes, de témoigner des avancées cliniques que produit cette alliance et d’attester de son caractère scientifique.
En effet, la question de savoir ce qui pousse l’être à voir une opération transformer son corps se pose, aussi bien aux cliniciens qu’aux chirurgiens. Aussi, le recours à la chirurgie – dans une visée médicale ou esthétique – intervient sur l’image du corps et l’organisme, en produisant des effets dans le psychisme.
La clinique du partenariat vise à ce que chaque clinicien puisse rendre compte des avancées propres à son champ opératoire sur les plans organiques, corporels et psychiques car, de la même façon que le corps et l’organisme ne peuvent être écartés du traitement psychothérapeutique, la vie psychique n’est jamais absente avant, pendant et après une intervention médicale.
Comment mettre en place et nourrir la clinique du partenariat entre psychistes et chirurgiens ? Quelles avancées cliniques sont possibles grâce à la théorisation de la pratique chirurgicale et de l’intervention du psychanalyste ? Quelles en seraient aussi les limites ?
Cette journée sera l’occasion de répondre à ces questions en construisant une articulation conjointe du psychisme, du corps et de l’organisme comme objets communs d’étude.