Sur les effets d’une clinique psychanalytique – XXVIIe colloque du RPH – 15 novembre 2014.
Pour ce XXVIIe colloque du RPH, nous poursuivrons notre cycle dédié à la clinique psychanalytique contemporaine et vous proposons de discuter de ses effets. Au cœur d’une actualité encore et toujours brûlante, l’interrogation des résultats d’une pratique basée sur la libre association des pensées doit être menée sur le terrain de la clinique.
En 1911, dans son Compte rendu de la communication de G. Greve, Freud nous signalait déjà que le clinicien ne doit « pas chercher le succès thérapeutique dans l’élimination de tel ou tel symptôme, mais dans le rétablissement de la capacité d’agir la vie durant ». Aimer, travailler et jouir de la vie, sont-ce là les effets d’une psychanalyse ?
S’il nous semble raisonnable d’attendre des effets d’une parole bien dite, il est nécessaire de redéfinir en premier lieu le champ opératoire dans lequel nous œuvrons afin de cerner quels effets peuvent en être attendus. Les structures psychiques, les symptômes, les résistances, la qualité du transfert sont un ensemble d’éléments cliniques nécessaires au psychanalyste pour interroger sa pratique et ses conséquences.
Grâce à l’apport de Jacques Lacan, nous savons que toute cure est une dialectique du désir et qu’un sujet qui trouve, à la sortie de sa psychanalyse, la voie de son désir, est un être radicalement différent de celui qu’il était en y entrant.
Ainsi nous vous proposons de nous intéresser à la cure psychanalytique, cette expérience singulière qui a des effets majeurs, et pour l’être parlant, et pour la Cité.
Ouverture – Marine Bontemps
Effet mère – Jean-Baptiste Legouis
Du pire au gai rire – Laure Baudiment
Sur le désir – Julien Faugeras
Quand le désir est là, le reste suit ! – Julie Mortimore
Remémoration, subversion, perlaboration – Ouarda Ferlicot
Jouir autrement – Marie-Hélène Bonnet
Frayer sa voix – Sara Dangréaux