Suites de l’Œdipe – Destins de la castration et du penisneid – XXXVIe colloque du RPH – 30 mars 2019.
Lors des précédents colloques, il fut question du complexe d’Œdipe : fantasmes ravageurs, attaches œdipiennes, symptômes et désir étaient au rendez-vous. Dans cette continuité, nous vous proposons d’aborder, lors de cette nouvelle journée, les destins singuliers de la castration et du penisneid dont nous sommes témoins dans la clinique psychanalytique quotidienne.
La découverte freudienne de l’envie du pénis, ou penisneid, prête toujours et encore à débat. Pourtant, dans l’intimité de la consultation, après quelques circonlocutions, l’association libre se déploie et signale ce fantasme. Si cette envie du pénis repérée par Freud concerne en premier lieu la femme, l’homme n’use pas moins d’artifices, de ruses et d’astuces pour ne pas s’approcher du manque.
Dans cette dialectique, un seul et même but : éviter la castration ! Mais à quel prix ? Quels sont les effets de ce refus dans la vie de l’être ? Comment s’illustrent-ils dans la cure psychanalytique ?
Qu’il soit question de la parade masculine ou de la mascarade féminine, le travail de la cure propose une autre voie à explorer : celle du désir. Quelles conséquences alors sur la vie de l’être ? Quels enjeux pour lui-même et la cité ?
À partir de la clinique des membres du RPH, nous vous proposons de penser ensemble ce choix opéré par chacun face à la castration.
Ouverture – Noura Shili
« Tel est pris qui croyait prendre » – Léa-Lou Rakotoasitera
« C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! » – Jean-Baptiste Legouis
À corps perdu – Lucille Mihoubi
Rien dire – Diane Merakeb
En corps un manque auquel le symbole ne supplée pas – Matthieu Julian
Manque à gagner – Élodie Chopard
Je prends la castration – Sara Dangréaux
Comment réactualiser Freud – Fernando de Amorim
Dégonfler l’ego – Fernando de Amorim
Le corps comme arène – Fernando de Amorim
La formation du psychanalyste – Fernando de Amorim
L’offre de la castration – Fernando de Amorim
La psychanalyse ne peut pas s’arrêter à l’Œdipe – Fernando de Amorim
Le maniement du transfert – Diane Merakeb
Conclusion – Alexis Pochez