La santé mentale des Parisiens – Débat public avec les candidats aux élections municipales à Paris – 21 octobre 2013.
Le RPH – École de psychanalyse n’entend pas être coupé de la conjoncture sociale. C’est dans le but d’améliorer le système de santé mentale qu’il a organisé, le 21 octobre 2013, un débat avec les candidats aux élections municipales à Paris. De 20h00 à 23h00, les figures politiques ont présenté leur projet en matière de santé mentale pour Paris et le Grand Paris. Elles ont été interpellées sur les réalités de la situation sanitaire à Paris grâce aux témoignages émanant du terrain, des acteurs associatifs, quotidiennement confrontés à la détresse psychique des usagers.
Le contenu du débat a été d’interroger si ce qui est fait aujourd’hui est à poursuivre, à améliorer ou à restructurer. À cette fin, les politiques ont été invités à commenter le dispositif existant et soutenu par les membres cliniciens du RPH, à savoir la Consultation Publique de Psychanalyse (CPP). Selon les règles de la République et sans parti pris, tous les candidats à la Mairie de Paris ont été conviés à cette soirée.
Le Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital (RPH) s’origine de l’expérience d’un psychothérapeute et psychanalyste à Paris qui a mis en place une clinique spécifique à l’hôpital avec des patients atteints de maladies organiques, corporelles ou psychiques. Cette approche clinique se fonde sur la possibilité, pour les personnes malades, de rencontrer un psychanalyste ou un psychothérapeute, mais formé lui aussi à la clinique psychanalytique, durant leur hospitalisation et après, en consultation privée.
Introduction du débat en faveur de la santé mentale des Parisiens – Marie-Hélène Viel
Pourquoi rencontrer les politiques pour parler de la santé mentale ? – Fernando de Amorim
Ces cliniciennes parlent de leur pratique au RPH – Ouarda Ferlicot et Sara Dangréaux
De la responsabilité individuelle à la responsabilité collective – Pénélope Komitès (PS)
Comment Paris peut s’engager pour la santé mentale ? – Wallerand de Saint-Just (FN)
Conclusion du débat – Édith de Amorim