Symptômes organiques, corporels et psychiques en psychanalyse – XXIXe colloque du RPH – 21 novembre 2015.
« L’inconscient ne déconne pas… » annonce Lacan : le symptôme en est la preuve ! Celui-ci dérange ou incommode, fait souffrir, peut mener au sacrifice ou à l’aliénation, jusqu’à parfois condamner l’être. Il reste pourtant éminemment complexe pour le sujet d’y renoncer, en ce qu’il constitue un compromis précieux entre son désir et ses défenses.
À partir de ce paradoxe, Freud affirme : « le symptôme est ce qu’il y a dans l’âme le plus étranger au moi ». Bien souvent à l’origine de la demande de psychothérapie, la souffrance que génère le symptôme en fait un facteur puissant dans la traversée de la cure.
La psychanalyse a changé le sens du symptôme tel que proposé par la médecine classique grâce au travail associatif effectué par les patients, qui se mettent au défi d’en savoir quelque chose et, par là même, d’y pouvoir quelque chose. Ainsi, nous proposons lors de ce XXIXe colloque, d’étudier le symptôme selon trois déclinaisons : psychique, corporelle et organique.
Comment penser le symptôme à la lumière de la psychanalyse actuelle ?
Quelles sont ses intrications avec la jouissance ?
Quelles différences entre le soma et le corps ?
Comment déchiffrer les énigmes du symptôme ?
Nous vous invitons pour ce XXIXe colloque du RPH à discuter et échanger autour de ce questionnement qui interpelle depuis l’Antiquité.
Ouverture – Édith de Amorim
Ça se noue ou ça se dénoue – Jean-Baptiste Legouis
Le corps a ses raisons – Julien Faugeras
En son corps défendant – Sara Dangréaux
Le symptôme comme chiffrage de la jouissance – Julie Mortimore
Les origines passionnelles du symptôme – Marine Bontemps
Corps troué, corporéifié, fantasmé – Ouarda Ferlicot
Des symptômes au symptôme psychanalytique – Laure Baudiment
Conclusion – Matthieu Julian