Sur la technique d’une clinique psychanalytique contemporaine – XXVIe colloque du RPH – 5 avril 2014.
Pour ce nouveau cycle de travail, nous avons le désir d’interroger les enjeux, les moyens et les effets de la psychanalyse, telle qu’elle s’épanouit aujourd’hui, dans notre modernité.
En 1912, Freud écrivait : « J’exprime l’espoir que l’expérience progressive des psychanalystes conduira bientôt à un accord sur les questions de technique pour savoir comment traiter de la manière la plus appropriée les névrosés ».
Lacan a amplement contribué à faire de cet espoir une réalité plus large encore, puisqu’il y inclut le champ des psychoses et de la perversion. Dans cette lignée, nous nous saisissons de l’invitation freudienne. Nous débuterons notre réflexion par cette voie de la technique qui puise dans la tradition psychanalytique pour venir s’affiner, dans la clinique, et s’enrichir de nouvelles propositions.
Comme son inventeur le précise, la technique psychanalytique ne peut s’interroger qu’en ce qu’elle a une visée, un nord.
Dans son frottement quotidien à la clinique, c’est dans le champ opératoire offert par le transfert que le psychanalyste est invité à faire preuve de créativité.
D’une technique qui ne peut qu’être singulière et vivante, nous essaierons de dégager les fondations. Mais nous montrerons aussi l’inventivité à laquelle nous sommes appelés par cette clinique psychanalytique contemporaine.
Ouverture – Julie Mortimore
Surprenante suspension de séance ! – Marie-Hélène Viel
Des libres associations : une méthode chirurgicale – Julien Faugeras
La jouissance du délire – Ouarda Ferlicot
Technique et structure – Marine Bontemps
Sur les enjeux économiques d’une cure – Diane Merakeb
La résistance : d’hier à aujourd’hui, quels changements ? – Laure Baudiment
Conclusion – Jean-Baptiste Legouis