Sophie Vitteaut

Le 11 septembre

Voici les paroles de Mme T au cours d’une séance de psychanalyse : « Je fais des crises de boulimie », puis : « Je mange beaucoup et très vite. Ensuite, je fais du sport à l’excès pour compenser. C’est plus fort que moi, je n’arrive pas à me retenir et chaque fois, je recommence». 

Ce que l’on nomme boulimie se produit en deux temps : une première phase se caractérise par des compulsions conduisant à manger de grandes quantités de nourriture de façon rapide. La seconde consiste en une conduite qui vise à contrebalancer la phase précédente de différentes façons, en restreignant la nourriture, en se faisant vomir, en utilisant des laxatifs ou encore en faisant du sport de façon excessive afin d’éviter la prise de poids. 

La boulimie est répertoriée dans ce qui est appelé : les troubles du comportement alimentaire et peut s’accompagner d’anorexie mentale (restriction pouvant aller jusqu’à la privation de nourriture) ou encore d’hyperphagie (consommation excessive de nourriture). La boulimie peut avoir des répercussions graves sur votre corps et sur votre organisme. 

Cela met en avant une souffrance qui n’est pas dite et il y a là le signe que quelque chose ne va pas. Il est alors nécessaire de rencontrer un psychothérapeute qui pourra vous écouter et vous permettre d’aborder, à travers la technique psychanalytique et l’association libre, les causes de votre souffrance. N’hésitez pas à contacter la CPP, Consultation Publique de Psychanalyse située au 88 boulevard de Charonne, Paris 20ème.

La CPP a été mise en place en 1991 pour permettre que la psychothérapie soit abordable financièrement en adaptant le tarif de la consultation aux possibilités financières des patients et des psychanalysants.