Comment apaiser sa colère due à cette période de confinement à Paris 9 ?
24 Mars 2020
La colère est un état affectif violent, passager, résultant du sentiment d’une agression, d’un désagrément, traduisant un vif mécontentement qui s’accompagne de réactions brutales. Elle est le signal d’alarme que quelque chose ne va pas.
Cette période de confinement est vécue par certains comme une contrainte, une obligation de se soumettre, de s’isoler faisant ainsi apparaitre ou resurgir un sentiment de colère violent, disproportionné.
Celui-ci peut porter sur l’extérieur : la politique gouvernementale, les réactions des concitoyens, la propagation du virus, les incidences sur le travail, l’économie du pays, l’empêchement ou la suspension des activités en cours.
La colère peut aussi être dirigée sur les proches, leurs réactions ou habitudes devenant insupportable, ou encore sur soi-même.
Le confinement est une expérience désagréable pour ceux qui la subissent. Il peut se transformer en drame si la séparation avec les êtres chers, la perte de liberté, l’incertitude et l’angoisse quant à la propagation du virus prennent le dessus.
Effectivement la situation contrarie et demande un temps d’adaptation du fait du rythme déréglé, des modifications de l’activité physique, professionnelle, de son hygiène de vie, de son sommeil. Parfois le tableau se noircit jusqu’à vivre cette période comme une condamnation, voire une incarcération où chaque jour est marqué d’une croix, conduisant à des ruminations incessantes, un envolée d’angoisses, derrière lesquelles se tapie la colère.
Que vient dévoiler cette colère ?
Une culpabilité inconsciente peut-être la raison de cette réaction agressive excessive, voire haineuse. Être contraint par le confinement à se recentrer sur sa famille et ses activités familiales ou son couple ou encore le fait de prendre soin de soi peut raviver une culpabilité inconsciente.
En temps normal pouvoir sortir permet d’échapper à ce qui gêne dans la relation à l’autre, à ce qui agace. La colère peut venir révéler une difficulté à se supporter soi-même et/ou à supporter ses proches.
Cette colère est souvent liée à des choses plus anciennes, des situations ou relations à soi ou aux autres douloureuses et qui resurgissent du fait du confinement. Il peut s’agir de rancœurs ou remords, d’une peur d’être oublié, d’un sentiment de vide face à soi-même.
Se retrouver seul, c’est être face à ses pensées, c’est faire le point sur sa vie, ses réussites, ses échecs. Plutôt que de laisser exploser sa colère sur ses proches et nourrir des conflits incessants ou encore se faire payer cette colère en sombrant dans des comportements addictifs (alcool, nourriture, jeux) ou en systématisant la prise de traitements, vous pouvez faire appel à un psychothérapeute pour vous aider.
Si ce sentiment de colère vous envahit et vous fait souffrir, cette période est le moment opportun pour débuter une psychothérapie par téléphone. Dire sa colère, mettre des mots permet de la tenir à distance et s’apaiser. Vous pouvez contacter le SETU? 7/7 – 24h/24 au 01.45.26.81.30 pour consulter un psychologue ou un psychothérapeute par téléphone et débuter une psychothérapie à Paris 9.