Comment traiter le syndrome d’épuisement professionnel à Paris 75 ?
La souffrance au travail est en augmentation croissante ces dernières années en raison des conditions de travail qui se dégradent, et des profondes mutations du monde du travail qui sont en cours.
Le terme « burn-out », apparu dans les années 1970, qualifie à l’origine une construction sociale et scientifique pour décrire l’épuisement au travail de professionnels de l’aide et du soin.
Depuis, le syndrome d’épuisement professionnel a fait l’objet de divers travaux, qui ont donné lieu à de multiples définitions, toutes convergentes sur un même point : le burn-out se traduirait par un état d’épuisement professionnel (à la fois émotionnel, physique et psychique) ressenti face à des situations de travail particulièrement éprouvantes. Par ailleurs, les causes de l’épuisement professionnel peuvent être remarquées par un manque d’autonomie de l’employé où il n’est responsable de prendre aucune décision sur la tâche qui lui est confiée.
La course à la reconnaissance et à la perfection, l’esprit de compétition démesuré, le manque de sens, la dévalorisation personnelle et l’interchangeabilité engendrent une profonde solitude ressentie face à une souffrance incomprise, conduisant à cette « explosion brûlante ».
Cet état conduit à un amenuisement des ressources intérieures où le sujet a le sentiment de ne plus pouvoir rien faire, à l’instar de Monsieur D. : « j’étais pris dans le quotidien, les injonctions d’opérationnalité au travail et à force de vouloir trop faire, j’ai fini par craquer ».
Le syndrome d’épuisement professionnel nécessite donc un soin adapté, une interruption de la course effrénée, une distanciation. C’est un trouble grave qu’il convient de traiter.
Quels sont les symptômes du burn-out ?
Le syndrome d’épuisement est un processus évolutif qui débute quand les contraintes du milieu professionnel sont excessives et prolongées. Du coup, l’intéressé se sent tendu, stressé, irritable ou fatigué comme Madame T. qui évoque : « un état de fatigue intense » -« j’étais nerveuse et excessive en tout ».
Avant d’aller vers la dépression il est possible de prendre un rendez-vous pour un traitement psychothérapeutique ou une psychanalyse avec un clinicien du RPH.
L’épuisement psychique est probant lorsqu’une personne a l’impression qu’elle n’a plus rien ou presque à donner aux autres. Le tableau clinique associe sentiment d’impuissance, désespoir, dépression, colère, impatience, irritabilité, exacerbation des tensions et des conflits, manque de civilité, de considération et de courtoisie envers son environnement, ainsi que des symptômes physiques tels que le manque d’énergie, une fatigue chronique, une asthénie, une lassitude générale, un système immunitaire affaibli, une plus grande vulnérabilité, des maux de tête fréquents, des nausées, une tension musculaire, des lombalgies, divers troubles somatiques et des troubles du sommeil. La dépersonnalisation peut susciter un sentiment d’aliénation, de perte d’identité, de libre arbitre. L’environnement est perçu sous un jour négatif et le sujet peut éprouver une certaine amertume. Vient s’ajouter, parfois, le sentiment d’accomplir très peu de choses, et que rien de ce qui a été fait n’en vaut la peine. « J’étais comme vide », se remémore Monsieur P.
Si plusieurs de ces signes de mal-être coexistent et s’installent, il est absolument nécessaire de s’occuper de soi avant de s’engager sur la pente de la dépression durable ou des symptômes organiques, psychiques, corporels plus sévères.