Sophie Vitteaut
Le 07/05/2021
« Ça m’fait chier, j’sais pas parler de la violence que j’ai en moi, soit j’la garde et j’arrive pas à la sortir soit j’ai juste envie de taper et de tout casser », lance un patient en séance de psychothérapie. « À qui s’adresse cette agressivité ? », demandais-je. Le patient répondit : « À personne, elle est juste là et je sais pas quoi en faire. ».
L’agressivité masque une haine. Au départ cette violence vise un interlocuteur. C’est au cours des séances de psychothérapie ou de psychanalyse qu’il est possible de le découvrir.
L’agressivité, la haine ou encore la colère sont source de souffrance. L’être lui-même peut être surpris pas ses propres émotions qu’il peut avoir du mal à reconnaître comme étant les siennes. La haine peut se manifester par : des comportements destructeurs, des compulsions de répétitions, des mises en échec ou encore par l’expression de symptômes psychiques, organiques ou corporels. Cette charge affective montre que quelque chose n’est pas dit.
Il existe une voie possible pour désamorcer cette agressivité, celle de pouvoir parler de votre haine en séance de psychothérapie ou de psychanalyse. Ceci est possible grâce à la technique psychanalytique de l’association libre des pensées pour vous permettre de dénouer les rouages de votre mal-être et ainsi de vivre une existence plus sereine.
Si vous ressentez de l’agressivité et que vous souhaitez en parler, la CPP (Consultation Publique de Psychanalyse) permet que toute personne avec peu de revenus puisse bénéficier d’un suivi sérieux, le tarif de la consultation étant adapté aux moyens financiers des patients. N’hésitez pas à contacter un psychothérapeute qui pratique le dispositif de la CPP. Voici un lien vers la liste des cliniciens du RPH (Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital-École de Pychanalyse) : https://www.rphweb.fr/guide-local-w1.html.