Sophie Vitteaut
Le 17/05/2022
« J’en fais trop au travail, je suis épuisé, j’en fais même plus que ce qui m’est demandé, c’est plus fort que moi ». En faire trop au travail ou à la maison est souvent observé au cours de séances de certains psychanalysants ou patients. Parfois, cette pensée d’être surmené vient en place d’autre chose : un besoin de reconnaissance, éviter de réfléchir, l’envie d’être parfait(e) ou de correspondre à ce que l’on imagine que les autres souhaitent. Ses raisons peuvent se découvrir en séance, au fil des associations de pensée.
Le surmenage peut apparaître à divers degrés. Il peut devenir très encombrant lorsque la personne se sent complètement happée par le fait d’être en action et un épuisement peut survenir de cette difficulté à se reposer, à prendre du temps pour des activités agréables et source de plaisir. La notion de plaisir est absente et la souffrance se fait sentir, c’est cela qui pousse bien souvent à la rencontre avec un psychothérapeute. La visée est alors de se défaire ce qui peut sonner, dans certains cas, comme une injonction.
Le surmenage n’est pas une obligation, il est possible de trouver une autre voie, plus apaisante, qui permettra de vivre une existence plus sereine. Débuter une psychothérapie pourra vous aider à en trouver les causes et à avancer avec plus de joie dans votre vie.
Si vous le souhaitez, vous pouvez vous adresser à un clinicien qui pratique la CPP (Consultation Publique de Psychanalyse). Ce dispositif est mis en place depuis 1991 pour répondre au désir de personnes souffrantes à débuter une psychothérapie ou une psychanalyse et s’adapte aux possibilités financières des personnes qui viennent consulter.