Noura Shili, à Rennes le 2 janvier 2020

L’anxiété sociale, qui s’apparente à la phobie sociale, est un trouble anxieux qui se caractérise par la survenue d’angoisse lors de situations sociales. Celles-ci peuvent être très spécifiques (par exemple : la prise de parole en public) ou plus larges, affectant ainsi une partie majeure de la vie de la personne concernée.

Les symptômes en sont : une anxiété par anticipation, c’est-à-dire une tendance à éviter le type de situations qui engendrent l’angoisse, ainsi qu’un inconfort plus ou moins prononcé auquel peuvent s’associer des symptômes physiques tels que la sudation, les tremblements ou encore le

rougissement.

L’anxiété sociale peut survenir de façon soudaine, consécutivement à une expérience traumatisante par exemple, mais également apparaître sans motif déclencheur apparent. Elle peut s’avérer handicapante pour la personne concernée et envahir sa vie professionnelle comme

personnelle. Aussi, l’isolement qu’elle engendre parfois est souvent un motif de souffrance pour la personne mais également pour son entourage.

En cas d’anxiété sociale, il est possible de consulter un psychiatre, susceptible de proposer un traitement médicamenteux destiné à apaiser l’anxiété. Cependant, il est important de pouvoir s’engager en psychothérapie afin de trouver une voie durable de sortie du trouble, afin de mener une existence sereine. C’est via l’association libre, technique propre à la psychanalyse, qu’il est possible de faire disparaître le symptôme de façon pérenne.