Consulter un psychologue quand on est surmené, Paris 20ème
Sophie Vitteaut
Le 12/04/2023
« De manière générale, j’en fais trop et ça m’épuise, j’en fais même plus que ce qui m’est demandé au travail et à la maison, c’est plus fort que moi ». Ce surmenage imposé par soi-même peut avoir lieu au travail comme chez soi, avec ses collègues comme avec ses proches.
Il est souvent découvert par les associations de pensées des patients et psychanalysants au cours de leurs séances. Parfois, le fait d’en « faire trop » et les sensations d’accumulation viennent occuper une place dont les êtres ont du mal à se défaire. Cette place occupée par « le trop » peut masquer autre chose : un besoin de reconnaissance, éviter la solitude ou la sensation de vide, l’envie d’être quelqu’un de parfait(e) ou de correspondre à ce que l’on imagine que les autres souhaitent.
Le surmenage devient handicapant lorsqu’on se sent happé par le fait d’être en action. L’épuisement survient de cette difficulté à se reposer, à prendre du temps pour des activités agréables et source de plaisir. Le plaisir est effectivement souvent délaissé ou mis de côté et la souffrance peut sembler interminable, c’est cela qui amène à la rencontre avec un psychothérapeute.
Cette voie de l’excès n’est pas obligée, vous pouvez trouver une voie plus apaisante en dénouant ce qui se joue derrière cette suractivité avec l’aide d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse.
Si vous le souhaitez, vous pouvez vous adresser à un clinicien qui pratique la CPP (Consultation Publique de Psychanalyse). Ce dispositif est mis en place depuis 1991 pour répondre au désir de personnes souffrantes à débuter une psychothérapie ou une psychanalyse et s’adapte aux possibilités financières des personnes qui viennent consulter.