Sophie Vitteaut
Le 23/05/2023
Il arrive parfois qu’un patient ou un psychanalysant souhaite que le clinicien lui donne un diagnostic pour pouvoir s’identifier à celui-ci et expliquer sa souffrance sans avoir à questionner sa propre responsabilité dans ce qui l’amène à consulter. Voici les propos d’un psychanalysant en séance : « Je pense que je suis hypersensible, j’ai vu un documentaire sur les hypersensibles et je trouve que je suis comme eux. Mais vous, vous devez savoir si je le suis ou pas ? C’est votre métier de détecter ce genre de choses ».
Ces notions : « hypersensibilité » ou « hypersensibilité émotionnelle » sont souvent mises en lien avec un quotient intellectuel élevé accompagnés d’autres signes comme : une sensibilité accrue en rapport avec son environnement, des problèmes relationnelles, des émotions intenses et pesantes, une anxiété accrue, une possible dépression, des angoisses, des pleurs fréquents, des humeurs instables.
Quoiqu’il en soit, ces signes cliniques rangés sous l’appellation « hypersensibilité » mettent en lumière une souffrance qui n’est pas dite. Si vous vous sentez concerné par l’hypersensibilité, la psychothérapie est indiquée et peut être une solution. Elle vous permettra de nommer votre mal-être et ses raisons grâce à la technique psychanalytique de l’association libre et vous aidera à construire une voie plus sereine.
La CPP, Consultation Publique de Psychanalyse, permet à toute personne en souffrance de bénéficier d’un suivi sérieux, le tarif de la consultation étant adapté aux moyens financiers des patients.