Quelle thérapeutique pour l’hypocondrie ?
« Ah Monsieur, tout doux, s’il vous plaît, si vous en usez comme cela, on ne voudra plus être malade » proteste Argan devant l’ordonnance chargée de remèdes de son apothicaire, dans le 1er acte du célèbre Malade imaginaire. Ont-ils changé depuis le XVIIe siècle, ces « malades imaginaires » ?
A l’image du personnage inventé par Molière, ils font toujours le siège des consultations des médecins de famille et spécialistes.
Médecins, praticiens et psychanalystes se réuniront donc samedi 15 mars au centre Henri Thellier de Fresnes pour discuter de cette question :
Quelle thérapeutique pour l’hypocondrie ?
Envisagée comme une maladie organique provoquée par un dérèglement des humeurs dans la médecine antique, l’hypocondrie s’est ensuite confondue avec la mélancolie au temps des aliénistes, avant d’être aujourd’hui classée par le DSM-IV dans les troubles somatoformes. En psychanalyse, Jacques Lacan soutient, avec Sigmund Freud, que l’hypocondrie relève du champ de la psychose, et la distingue de la crainte des maladies chère aux névrosés.
Nous tenterons de répondre, au travers de cas cliniques, aux points suivants :
Quels sont les signes permettant de distinguer entre hypocondrie et nosophobie, et quelle attitude respective tenir face à ces structures ?
Comment le praticien peut-il procéder lorsque la consultation médicale, loin de rassurer le malade, est détournée de son office pour alimenter ses symptômes ?
Assurément une collaboration entre le médecin et le psychanalyste s’avère fructueuse car elle offre une autre voie possible à la plainte logée dans le corps. Nous souhaitons que cette première rencontre interprofessionnelle jette les bases pour une clinique du partenariat.
3e Débat public de santé – Samedi 15 mars 2014 – de 16h à 19h
Centre Henri Thellier 18, rue Auguste Daix – 94260 Fresnes, organisé par Marie-Hélène Viel.
POUR UNE CLINIQUE DU SUJET
DEBAT PUBLIC :
« Pour une clinique du sujet »
Avec la participation de
Guy Dana, Patrick Landman
Jean-Baptiste Legouis, Stéphane Thibierge
(animé par Aurélie Capobianco)
Le lundi 24 juin 2013 de 20h30 à 23h00
Au FIAP Jean Monnet
(Salle Paris – 1er étage)
30 rue Cabanis – Paris 14e
A la fin du mois de mai 2013 a été publiée, aux Etats-Unis, la cinquième version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5). Cette nouvelle version a donné lieu à de nombreuses controverses à travers le monde. En France, en particulier, un collectif, créé en 2010, a publié dès 2011 « Le manifeste pour en finir avec le carcan du DSM », et a organisé deux journées autour de ce manifeste en octobre 2011 et octobre 2012. Il est parvenu à rassembler de nombreux psychanalystes représentants de différentes écoles. Le manifeste publié en 2011 est surtitré « Initiative pour une Clinique du Sujet ». Il est encore et toujours temps d’exposer publiquement et de défendre cette clinique du sujet qui constitue notre travail quotidien. Depuis plus d’un siècle elle a guidé de nombreux cliniciens et permis à de nombreuses personnes en souffrance de trouver leur façon de prendre leur vie en main, en s’appuyant sur leur désir.
Quel avenir pour la psychanalyse ? Comment défendre, promouvoir et transmettre une clinique centrée sur le sujet ? Comment rassembler largement et faire entendre une voix différente à celle du DSM ?
Nous vous invitons à venir débattre avec nous de ces questions, à l’heure où les dispositifs publics de prise en charge de la santé mentale sont saturés et où la consommation de médicaments psychotropes ne cesse d’augmenter.
PROLONGATION DU DEBAT : « Pour une Clinique du Sujet »
Mercredi 10 juillet 2013 de 20h à 22h
Dans la salle Pigalle de la Maison des Associations du 9e arrondissement
54 rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 Paris
Renseignements et réservation :
jblegouis@yahoo.fr – 06 11 89 51 81
ou 01 48 00 97 96 (secrétariat RPH-Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital)
Après le diplôme, quels débouchés pour les psychologues ?
Préparer son avenir professionnel pendant la formation universitaire
Réunion à l’attention
des étudiants et des jeunes diplômés de psychologie
Depuis 1991, le RPH-Ecole de psychanalyse propose une formation à la clinique psychanalytique. Cette formation permet, à condition que l’étudiant ou le psychologue diplômé soit en psychothérapie ou en psychanalyse, de nourrir une expérience clinique avec des patients en difficulté psychique, corporelle ou organique, et parfois avec des difficultés financières. C’est la clinique de la Consultation Publique de Psychanalyse du RPH, depuis plus de 20 ans.
Cette formation propose une articulation entre des jeunes compétents et désireux d’insertion sociale et la population en attente d’une écoute vivante.
Lors de la réunion, des cliniciens du RPH présenteront leur parcours, leur clinique et la formation du RPH (séminaires – réunions cliniques – groupes de lectures – colloques).
Entrée libre et gratuite sur inscription, au 06.32.24.89.50 ou à marinelalonde@gmail.com
Mercredi 3 jullet 2013 à 20h à la Maison des Associations : 54 rue Jean-Baptiste Pigalle, Paris 75009.
Devenir psychanalyste ?
Pourquoi choisit-on de devenir psychanalyste ?
Que recouvre cette position ?
Quelles sont les formations existantes ?
Autant de questions qui trouveront réponse dans un débat libre entre le public et les cliniciens du RPH, invités à parler de leur clinique quotidienne, de leur parcours personnel et professionnel, et des possibilités d’articulation de la psychanalyse avec le champ médical.
Entrée libre sur inscription au 06 10 68 49 21 ou par mail : contact@cpp-sud.fr
Mercredi 20 mars 2013
De 20h à 21h30
Centre Henri Thellier – Salle A
18, rue Auguste Daix – 94260 Fresnes