Être parent : Quels difficultés et enjeux dans la famille recomposée
Engager une psychothérapie à Créteil
Élodie Chopard
Paris, le 20 novembre 2018
Selon l’enquête réalisée par Ipsos en 2011[1] 74% des parents estiment que transmettre des valeurs à leurs enfants est plus difficile qu’auparavant, 63% d’entre eux n’ont pas suffisamment de temps à leurs consacrer et 74% disent avoir du mal à exercer leur autorité.
La difficulté à incarner une position d’autorité envers ceux dont on est responsable est souvent vécue comme un sentiment d’échec personnel de la part des parents qui nous consultent. Les raisons invoquées rejoignent le dossier publié la même année par le magazine Sciences Humaines, intitulé : « Comment être parent aujourd’hui ? [2] » L’auteur attribue notamment cet échec à la diversification des modèles familiaux : divorces, familles recomposées, familles monoparentales ou homoparentales etc.
En effet, lorsque l’autorité ne peut plus être portée directement par le couple parental suite à un remariage, à un décès ou à la recomposition d’un foyer par exemple, il n’est pas rare que les adultes entendent leurs enfants dire : « Tu n’es pas mon père (ma mère), tu n’as donc pas d’ordre à me donner ! » ou qu’un des membres de la famille s’oppose à la figure d’autorité de la maison parce que les habitudes ne sont pas les mêmes d’un foyer à l’autre. Pourtant, parce que ces nouvelles réalités sont belles et bien devenues le réel de ces familles et le vécu quotidien des parents (nouvelle relation de couple, naissance, célibat etc..), l’enfant doit être soutenu dans ce sens pour vivre au mieux ces transitions. Il est à noter ici, que reconnaître l’autorité d’un beau-père ou d’une belle-mère pour le parent de l’enfant, renvoie tant à l’incertitude quant aux capacités du conjoint d’accompagner l’enfant qui n’est pas le sien, qu’au sentiment de culpabilité dont pourrait découler la négative. Cet écueil supposé de la relation de couple peut être approfondi par les parents confrontés à la défiance de l’enfant face à l’autorité lors d’un suivi en psychothérapie.
Cette défiance envers une instance nouvelle vise une certaine homéostasie chez l’enfant pour qui le couple parental originaire peut posséder la vertu d’un idéal structurant. C’est au parent de l’enfant de « passer le relais » éducatif à ce nouveau référent. Ainsi, il évite d’alimenter l’idéal nostalgique du couple originaire et ne « se met pas du côté de l’enfant ». Lorsque le parent ne reconnaît pas lui-même l’autorité du conjoint et se détourne des conflits qui en résulte, l’implication du nouveau référent perd son sens symbolique. Aussi, quand un seul adulte porte à sa charge tout l’enjeu de la réussite scolaire de l’enfant par exemple, l’épuisement moral de ce référent unique n’est pas tenable dans le long terme. Alors, engager une psychothérapie à Créteil durant ces périodes de tempête peut apaiser les tensions dans la famille et aider les parents à supporter la tâche difficile qui leur incombe.
L’évolution de la figure paternelle dans la société d’aujourd’hui et sa remise en cause dans le déclin du modèle autoritaire, contribue aussi à perdre de vue l’importance de celui-ci dans la construction psychique de la nouvelle génération. De la même manière, le discours qui tend à incarner le « bon parent » est une pression supplémentaire pour le couple ou le parent seul déjà confronté à des inquiétudes grandissantes quant aux dangers de certaines pratiques individuelles (drogues, alcool, pratiques sexuelles à risque, addiction à internet etc.) Les consultations familiales avec un psychothérapeute compétent à Créteil constituent une possibilité de d’apaiser ces craintes et d’accéder à un mieux-être dans la famille. Pour engager une psychothérapie à Créteil contactez le 07. 63.04.69.62.
[1] Ipsos pour l’association CLER Amour et Famille. Le bonheur en famille, 2011, https://www.ipsos.com/fr-fr/le-bonheur-en-famille
[2] Molénat, X. Périodique Sciences Humaines, Comment être parent aujourd’hui ? Mensuel N°232 – décembre 2011.
