Dr Chloé Blachère
Paris 18e, le 13 janvier 2025
C’est la souffrance qui conduit un être à entrer en psychothérapie, et son désir de savoir qui signe son entrée en psychanalyse.
Parmi toutes les expressions de souffrance qui peuvent être éprouvées et conduire un être à rencontrer un clinicien (psychothérapeute ou psychanalyste), le masochisme se trouve régulièrement à l’œuvre.
En effet, le masochisme, dont Sigmund Freud avait repéré trois formes distinctes – masochismes érogène, féminin et moral1 –, trouve différentes formes d’expressions, parmi lesquelles peuvent se repérer des maltraitances ou négligences corporelles, ou encore un discours de plainte.
Il s’agit le plus souvent de formes de masochisme pouvant paraître anodines et, de ce fait, être d’abord insoupçonnées du patient lui-même. Pourtant, au travers une manière d’utiliser l’autre pour se maltraiter par exemple, ou de maintenir des situations pourtant identifiées comme inconfortables, il se dévoile progressivement une position masochiste. Toutes ces formes de masochismes apparaissent comme autant de variations mises en place pour se maltraiter.
Ce masochisme ordinaire, à bas bruit, n’est pas sans lien avec la souffrance qui conduit un être à aller consulter. Pour autant, et dans la mesure où identifier n’est pas synonyme de régler ce qui fait souffrir, cette souffrance peut être saisie comme une occasion de commencer une psychothérapie.
Pour rencontre un psychothérapeute ou un psychanalyste à Paris 18e, dans un autre arrondissement parisien, en banlieue parisienne ou ailleurs en France, il est possible de consulter la liste des cliniciens.
- Freud, S. (1924). « Le problème économique du masochisme », in Œuvres complètes, Vol. XVII, Paris, Presses Universitaires de France, 1992, p. 923. ↩︎