Chloé Blachère, le 06 juillet 2022

Les CNEP, crises épileptiques non psychogènes, correspondent à des crises présentant les mêmes symptômes que les crises d’épilepsie, mais sans que l’imagerie cérébrale ne puisse attester qu’il s’agit de cela. Ces symptômes sont principalement les convulsions et la fixité du regard. Ces crises peuvent être fréquentes et compliquent alors grandement le quotidien des personnes qui en sont affectées.

Le diagnostic de CNEP est établi lorsque le bilan réalisé par le neurologue ne révèle pas d’anomalies électrophysiologiques.

Les CNEP touchent environ 150000 personnes en France mais restent pourtant mal connues, tant dans la population générale que chez les professionnels de santé. Cela n’est pas sans causer de problèmes car :

• Certaines personnes connaissent des crises qui sont qualifiées d’épileptiques, sans attendre que l’examen neurologique ait été réalisé pour confirmer ce diagnostic et écarter celui de CNEP. Pourtant, c’est bien la précision du diagnostic qui permet de déterminer la prise en charge adéquate ;

• Un grand nombre de personnes pour qui ce diagnostic de CNEP est posé se retrouvent sans orientation thérapeutique précise. Ils se trouvent alors avec pour seule indication que leurs maux ne relèvent pas de la médecine et que les causes sont à chercher au niveau psychique.

Il n’est pas rare que les CNEP soient associées à d’autres symptômes tels que de l’anxiété, une difficulté à s’exprimer, un sentiment de tristesse, de la fatigue, ou une faible estime de soi.

La psychothérapie et la psychanalyse peuvent permettre un traitement adapté à la prise en charge des CNEP. En effet, le recours à la parole dite librement en séance produit un effet transformateur qui ne se limite pas à la seule prise en charge du ou des symptômes ayant initiés la cure.

Pour rencontrer l’un de ces professionnels à Paris 18è, dans d’autres arrondissements de la capitale ou en région parisienne, il est possible de consulter la liste de cliniciens