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Contacter l’urgence de psychiatrie à Paris 75


Lorsque quelqu’un recherche les coordonnées pour contacter l’urgence de psychiatrie à Paris 75 c’est bien parce que, comme le terme d’urgence nous l’indique, celui qui appelle vit une situation de souffrance telle que sa prise en compte ne peut attendre.


Le terme d’urgence utilisé une première fois en 1572 puis plus régulièrement à partir de 1789 comme nous l’indique le dictionnaire étymologique de Bloch et Wartburg est surtout utilisé dans le cadre médical. L’urgent désigne ce qui ne peut souffrir de retard.
Rien d’étonnant à ce que les premières organisations d’urgence se soient mises en place sur les champs de batailles pour sauver des vies. Quoi de plus pressant en effet que cette lutte avec la mort.
Je relèverai ici le nom de François Percy (1754-1835), chirurgien en chef de l’armée du Rhin qui demanda à créer des bataillons d’ambulances afin de rapprocher les soignants des blessés et de déplacer les victimes hors des lieux de combats afin d’éviter une propagation des épidémies.

Nous pouvons trouver là un parallèle intéressant avec le Service d’Écoute Téléphonique d’Urgence du RPH (le SETU ?). Ce dernier fonctionne 24/24h et 7/7j et est assuré par des psychothérapeutes et psychanalystes à Paris et dans sa banlieue. Ce service répond à l’urgence de psychiatrie.
Tout comme F. Percy souhaitait rapprocher le soignant du blessé, le SETU ? vise à faciliter la rencontre d’un clinicien. Le fait que ce soit un psychothérapeute ou un psychanalyste qui réponde aux appels d’urgence peut faciliter la naissance et l’installation du transfert. Ce premier contact direct sur une ligne d’urgence le facilite en limitant les intermédiaires.
Par ailleurs, la visée du SETU ? est également de pouvoir faire une offre à l’appelant pour éviter, lorsque c’est possible, qu’il ait à utiliser l’un des dispositifs nombreux proposés par la psychiatrie de secteur à Paris.
Pour celui qui souffre de ses pensées (angoisse, pensées suicidaires), dans son corps (fibromyalgie, anorexie) ou dans son organisme (cancer, séropositivité), le champ opératoire du transfert avec psychanalyste peut, si l’être en est d’accord, lui permettre de sortir de sa souffrance en construisant un autre rapport avec le monde. Pour cela, la première tâche du clinicien du SETU ? sera de transformer l’appel en désir de savoir tel que le formule Fernando de Amorim.
Ainsi, il s’agit de favoriser que l’être puisse contacter un clinicien adresser sa plainte ou sa demande à l’endroit où il pourra la rendre féconde d’un savoir, jusque-là ignoré, pour traverser son existence. Cela a alors pour effet en parallèle, de soutenir que les services médicaux et sociaux français puissent se concentrer sur la prise en charge d’êtres dont le caractère urgent de leur état de santé nécessite leur intervention immédiate.
Notons que ce n’est que grâce à l’excellence de la médecine française que la nécessité d’organiser les interventions en fonction de l’impératif des soins à dispenser prend son sens. En effet, avant la seconde moitié du XVIIIème siècle, l’obligation de se hâter n’avait pas de sens puisque les thérapeutiques proposées n’étaient pas aussi développées qu’aujourd’hui. Cette dernière remarque vise aussi à signaler que le RPH ne se positionne pas en opposition avec les services d’urgence de psychiatrie ou de santé en général. Au contraire, la visée de son action est de faciliter la cônification du transfert grâce à une clinique du partenariat.