Sophie Vitteaut
Le 12/02/2021
« Je ne vois pas la fin de la crise, j’ai l’impression que je ne retrouverais jamais une vie normale », disait un patient en arrivant mercredi. Entre confinements et couvre-feu, les restrictions sont à l’œuvre depuis maintenant presque une année. L’annonce du second confinement avait été difficile à vivre pour beaucoup de français et un nombre record de dépressions ainsi que de prescriptions d’anti-dépresseurs faites par les médecins généralistes ont été enregistrées à ce jour.
La santé mentale des citoyens est questionnée par les professionnels de santé. De toute évidence, la situation actuelle de pandémie influe sur le moral des français et les conséquences psychiques et psychiatriques apparaissent de plus en plus.
Ce qui est entendu dans le fil des associations de pensée des patients, c’est une perte d’espoir significative, l’impression que la crise est interminable et que la situation sociale et économique part à la dérive.
La solitude et l’isolement que demandent les mesures sanitaires sont de plus en plus compliqués à accepter et sont source d’une anxiété qui s’accentue. Cela peut être le bon moment pour rencontrer un psychothérapeute afin de parler de cette souffrance, pour pouvoir en dénouer les causes et avancer plus sereinement dans votre existence.
La CPP (Consultation Publique de Psychanalyse) permet que le tarif de la consultation soit adapté aux possibilités financières des patients afin que l’argent ne soit pas un frein pour accéder à la psychothérapie et à la psychanalyse.