« Quand les enfants vont mal : comment les aider ? »
Quelle prise en charge psychique à Paris 18è ?
Chloé Blachère, Paris, le 23 mars 2023
Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge a publié le 7 mars dernier un rapport
mettant en exergue les risques que comportent les traitements exclusivement médicamenteux auprès des enfants et des adolescents.
Outre les chiffres alarmants concernant la détresse psychique des mineurs qui ne cessent
d’augmenter en France ces dernières années, la question de sa prise en charge, relatée dans ce rapport, rend compte d’une insuffisance de prise en charge psychothérapeutique, faute de moyens et de dispositifs adéquats, en parallèle d’une augmentation des prescriptions médicamenteuses de psychotropes : antidépresseurs, antipsychotiques, sédatifs, hypnotiques, anticholinergiques et dopaminergiques.
Concernant les prises en charge psychiques, les délais pour les prises de rendez-vous avec un psychiste (psychiatre, psychologue, psychothérapeute) sont souvent très longs et peuvent se révéler onéreux pour certaines personnes, créant un délai supplémentaire dans la mise en place de soins pourtant nécessaires et souvent urgents.
En parallèle de ce bilan alarmant, certaines initiatives ayant déjà faits leurs preuves étant
donné leur ancienneté dans le domaine de la santé psychique, constituent des alternatives
précieuses pour éviter que les situations de certains enfants et adolescents, tout comme leurs parents, ne continuent de se dégrader. C’est le cas de la Consultation Publique de
Psychanalyse (CPP) mise en place par le RPH – école de psychanalyse. Ce réseau de psychanalystes et de psychothérapeutes met à disposition des personnes en souffrance la
possibilité de rencontrer un clinicien rapidement, en s’adaptant à leurs possibilités financières.