Souffrance au travail, pourquoi s’engager en psychothérapie sur Paris ?
Élodie Chopard,
Paris le 20 juin 2019
Selon la Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES) en novembre 2016, la maladie professionnelle la plus fréquente parmi les salariés du régime général et agricole concerne les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS). Selon un programme d’évaluation daté de 2012 sur 15 régions françaises, ces troubles concernaient 48 574 salariés qui souffraient de symptômes corporels tels que :
- des lombalgies (douleurs au niveau du bas du dos),
- des cervicalgies (douleurs au niveau du cou),
- le syndrome du canal carpien au poignet,
- le syndrome de la coiffe des rotateurs à l’épaule,
- l’épicondylite latérale au coude[1].
Les professionnels du secteur proposent désormais aux personnes de remplir elle-même un questionnaire d’auto-évaluation de l’épuisement professionnel en ligne. Parmi les signaux recueillis sur le site souffrance-et-travail, un grand nombre des symptômes répertoriés est rapporté quotidiennement par les patients et les psychanalysants reçus en consultation.
Un questionnaire assure le salarié de son statut d’être « souffrant au travail » et conforte sa demande de reconnaissance par son employeur, ses collaborateurs ou encore la médecine du travail. Toutefois, les retentissements psychiques quotidiens ne sont pas pour autant démêlés en psychothérapie ou en psychanalyse. Certains patients nomment par exemple combien ils « ne comptent pas leur temps et leur investissement au travail ». Disant « vouloir s’extraire de la masse, être reconnu, et même vouloir être le meilleur ». Car, pour nombre d’entre eux, le discours de leurs supérieurs leur « donne l’impression qu’ils ne sont pas à la hauteur de leurs attentes, qu’ils n’en font pas assez ou pas assez bien ». Alors, la culpabilité peut s’installer jusqu’à contaminer la vie familiale toute entière. Ils souffrent par exemple de devoir travailler chez eux le soir et les weekend pour rattraper leur retard ou améliorer des relations avec leur hiérarchie ce qui alimente leur détresse.
Lors d’une psychothérapie ou d’une psychanalyse, la technique de l’association libre vise à ce que le patient trouve progressivement une voie plus navigable pour se repérer dans son existence. Il évite de se replier sur lui-même à la suite d’arrêts de travail répétés ou de traitements pharmacologiques lourds car il peut construire en séance un discours qui donne forme et contours à son implication sans borne au travail. En effet, le « toujours tout, tout de suite » du monde professionnel actuel structure les échanges du sujet dans son environnement quotidien. Dans la réactivité attendue des communications « as soon as possible » (ASAP), la captation imaginaire du sujet devient un flux continu de sollicitations toujours renouvelé par les outils numériques, les messageries, l’attrait des solutions « clef en main » piochées sur internet etc.
Pour apaiser la détresse quotidienne et joindre rapidement un psychothérapeute compétent dans le domaine de l’épuisement au travail sur Paris et sa région. Consultez le site du Réseau pour la Psychanalyse à l’Hôpital -RPH- www.rphweb.fr.
[1] Site internet Ameli. Dossier Santé de février 2019 intitulé « Comprendre les troubles musculo-squelettiques » Source : Ministère du travail, Paris, 2018.
