Souffrir de harcèlement scolaire Engager une psychothérapie à Créteil (94)

Élodie Chopard Paris,

le 17 novembre 2018

La loi française définie le harcèlement scolaire comme « le fait pour un élève ou un groupe d’élèves de faire subir de manière répétée à un camarade des propos ou des comportements agressifs 1». 

Une campagne de sensibilisation nationale intitulée « Agir contre le harcèlement à l’école » a été lancée en 2013 et de nombreux acteurs de l’éducation et de la santé sont aujourd’hui plus sensibles à cette question de société.

Selon le ministère de l’éducation nationale, les risques de harcèlement sont plus grands à la fin de l’école primaire et au collège. Alors, si certains indicateurs de souffrance chez l’enfant et le jeune adolescent alertent les parents, engager une psychothérapie peut être bienvenu pour les familles cristoliennes.

Les parents qui repèreraient des états physiques et psychologiques inhabituels chez leur enfant peuvent le questionner sur son environnement scolaire quotidien ; est-il suffisamment intégré avec ses camarades ? Prend-il plaisir durant les temps passés hors de la classe comme par exemple le temps de cantine, d’études, ou d’activités hors de l’école ? Car si des troubles corporels tels que des difficultés digestives, constipation, diarrhée, vomissements, énurésie, encoprésie etc. apparaissent sans raison apparente, ces symptômes expriment une souffrance psychique qui peut être en lien avec son environnement relationnel immédiat.

De la même manière, des troubles émotionnels du type de l’irritabilité émotionnelle, d’une humeur instable telle que la colère, l’agressivité ou encore la tristesse, la déprime voire des auto-reproches répétés pourraient s’être installés en réaction à des phénomènes de harcèlements individuels ou de groupe.

Enfin, des difficultés à s’exprimer en classe, à parler de ses ressentis ou bien l’apparition progressive de troubles de la concentration qui nuisent aux résultats scolaires sont aussi des pistes que l’entourage proche de l’enfant ne devrait pas banaliser.

Parce que le corps enseignant, tout comme les proches ou les membres de la famille peuvent parfois se sentir impuissant face aux difficultés rencontrées dans le lien à l’enfant, il peut être opportun de lui proposer l’espace de parole d’une psychothérapie avec un psychanalyste à Créteil.

Nombreux sont ceux qui n’osent pas se confier de peur de représailles ou de moqueries. Un certain temps d’échange sera nécessaire pour que la confiance s’établisse entre le professionnel et l’enfant.

En effet, lorsque des agressions se sont répétées et se sont inscrites dans la durée, la relation entre l’agresseur(s) et la victime l’aura installé dans un rapport asymétrique.Et, si le narcissisme du jeune en a été atteint et que des attitudes de soumission ou de repli sur soi se sont installées, l’état psychique de l’enfant nécessitera une attention particulière (notamment la veille de l’école où le matin avant son départ par exemple). 

 Des solutions existent pour permettre aux parents et aux enfants de surmonter ces évènements, notamment la Consultation Publique de Psychanalyse de Créteil où il est possible de commencer une psychothérapie. 

Des psychothérapeutes formés à la prise en charge des familles peuvent vous recevoir sur rendez-vous.

Les tarifs des consultations tiendront compte des moyens financiers des familles.

Pour contacter un psychothérapeute ou un psychanalyste de la Consultation Publique de Psychanalyse de Créteil contactez le 07.63.04.69.62.

1-Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, éducsol, Informer et accompagner les professionnels de l’éducation. Prévention de la violence en milieu scolaire. http://eduscol.education.fr/cid55921/le-harcelement- en-milieu-scolaire.html