Souffrir d’hypocondrie, pourquoi rencontrer un psychothérapeute à Deuil-La-Barre 95?
Léa-Lou Ramel
Deuil-La-Barre, 28 février 2018,
L’hypocondrie est un terme médical utilisé pour désigner un ensemble de symptômes caractéristique, comme la présence d’une inquiétude généralisée, et/ou d’une peur immodérée, en lien avec la santé, chez un être.
La personne qui souffre d’hypocondrie, craint sans cesse et sans fondement une anomalie sur le plan corporel ou organique comme l’apparition d’une maladie grave. Elle est intimement convaincue qu’il existe une maladie dans son organisme.
L’hypocondrie est à différencier de la nosophobie dans laquelle la peur du sujet est dirigée sur une maladie en particulier et/ou une partie du corps bien précise.
La crainte excessive est ressentie en l’absence d’origine somatique. Elle peut s’exprimer par l’angoisse d’être atteint d’un cancer, d’une tumeur, ou bien celle de faire un accident vasculaire cérébral, un infarctus, elle peut aussi se manifester par une anxiété d’être contaminer par des microbes ou encore d’attraper des maladies sexuellement transmissibles, type : vih, syphilis, hépatite B.
Cette angoisse, d’être malade, peut se trouver majorée lors de la présence de symptômes corporels tel que des douleurs abdominales, des maux de tête, des palpitations cardiaques, et vont être interprétées comme la possibilité d’une atteinte grave.
Qu’il soit question d’hypocondrie ou de nosophobie, le rôle du psychothérapeute ou du psychanalyste auprès d’une personne en souffrance est de proposer un « à côté », un endroit où l’être pourra parler librement ses pensées.
Car il s’agit avant tout dans l’hypocondrie et dans la nosophobie, d’entendre dans ces symptômes la marque d’une souffrance de l’être.
Le travail de psychothérapie ou de psychanalyse offre « la possibilité au sujet de rencontrer son désir et de cette rencontre construire un sens possible 1».
Si vous le souhaitez vous pouvez contacter un psychothérapeute ou un psychanalyste du RPH, à Paris ou en banlieue parisienne.
1 Amorim (de) F. p.81« Nosophobie »in Revue de psychanalyse et clinique médicale- Numéro 4 – Automne 1999.